Le 14 octobre, à l’annonce de l’instauration d’un couvre-feu à 21 heures, en Ile-de-France et dans huit métropoles en zone d’alerte maximale (1) , les acteurs culturels ont eu l’impression que le gouvernement leur donnait le «coup de grâce». Car cette décision arrive après des semaines d’efforts pour reprendre leur activité malgré les contraintes sanitaires. « Dans les lieux de spectacles et les cinémas, on n’a trouvé aucun cluster. C’est la preuve qu’on peut continuer à faire de la culture et à sortir », martèle la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, dès qu’elle le peut, en rendant hommage aux professionnels, « formidables pour appliquer les règles sanitaires ». Depuis la rentrée, ces derniers sont écartelés entre deux impératifs contradictoires : poursuivre leur mission de ...
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Crise sanitaire : le parcours du combattant du monde de la culture
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- Crise sanitaire : les professionnels de la culture face à une équation redoutable
- Spectateurs en mode « Covid », un casse-tête pour les professionnels de la culture
- « La durée de la crise va favoriser les innovations culturelles »
- Culture : « Le plus délétère reste l’incertitude »
- « Innovons pour que la culture sorte grandie de la pandémie ! »
- Pourquoi la réouverture des musées se fera en ordre dispersé
- Les professionnels du tiers secteur culturel avancent leur plan de relance
- L’essentiel à savoir pour organiser un concert… quand ce sera possible
- L’avenir incertain des associations culturelles
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