«Un ours a été découvert aujourd’hui en Ariège, abattu par balles. C’est une espèce protégée, cet acte est illégal et profondément condamnable. La préfète s’est rendue sur place. L’Etat va porter plainte ». Début juin, la ministre des Transports et de l’environnement d’alors, Elisabeth Borne, relayait la nouvelle sur Twitter. La récompense offerte par l’association Sea Shepherd, qui atteint 50 000 euros, pour trouver le tueur, n’a pas délié les langues des habitants des montagnes de l’Ariège, la présidente du conseil départemental, Christine Téqui (PS), arguant que les Ariégeois « ne sont pas à vendre ».
Certains éleveurs sont à bout, comme Alain Rivière, à Montferrier, qui ne peut aborder le sujet sans sanglots dans la voix. « On n’est pas anti-ours : on est éleveurs. Aucune mesure de protection ne
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Prédateurs et éleveurs : les maires au coeur de la mêlée
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article suivantSommaire du dossier
- Le pastoralisme à l’épreuve des grands prédateurs
- Un « récit commun » afin d’apprendre à vivre avec le loup
- Les plantigrades jouent leur survie, les éleveurs aussi
- Grands prédateurs : des maires coincés entre chien et loup
- Grands prédateurs : « L’élu peut compatir, mais s’enfermer dans le pour ou contre n’est pas durable »
- Face aux loups et aux ours, les élus de montagne sortent les griffes
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