Les tensions autour de la présence des loups et des ours ont monopolisé le débat qui se tenait au Sénat sur les enjeux économiques et environnementaux des territoires de montagne, le 25 janvier, à l’invitation de la commission aménagement du territoire et développement durable. Le sujet est en effet sensible, du fait du développement de ces espèces, tant par leur nombre que par les zones où elles sont présentes.
« Des éleveurs au bout du rouleau »
« On compte désormais 15 000 attaques de troupeaux par des loups chaque année. Les éleveurs sont au bout du rouleau ! », s’alarme le sénateur (LR) du Var, Jean Bacci. Et ce dernier d’expliquer que pour protéger leurs troupeaux, les éleveurs sont amenés à prendre de plus en plus de chiens Patous qui n’hésitent pas à poursuivre ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article fait partie du Dossier
Prédateurs et éleveurs : les maires au coeur de la mêlée
5 / 5
Sommaire du dossier
- Le pastoralisme à l’épreuve des grands prédateurs
- Les plantigrades jouent leur survie, les éleveurs aussi
- Grands prédateurs : des maires coincés entre chien et loup
- Grands prédateurs : « L’élu peut compatir, mais s’enfermer dans le pour ou contre n’est pas durable »
- Face aux loups et aux ours, les élus de montagne sortent les griffes
Thèmes abordés