Une odeur de gel, un silence de procession à peine interrompu par quelques bribes de conversation et des appels téléphoniques, des livres placés en quarantaine : la consigne donnée aux usagers des bibliothèques n’est pas de jouer à cache-cache mais de ne pas s’éterniser. Malgré la remise en route progressive des équipements, la joie de retrouver, même succinctement, une partie des lecteurs et des collègues n’a pas encore atténué le choc du confinement. « C’est comme si l’on avait rembobiné notre fonctionnement soixante ans en arrière ! » constate, « perturbé », le directeur de la lecture publique du Havre (170 100 hab.), Dominique Rouet. Bénéficiant, certes, d’une réouverture plus tôt que les cinémas et les théâtres, les lieux de lecture publique restent cependant bien moins fréquentés ...
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Après le confinement, les bibliothèques recomposent leurs missions
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