L’Observatoire de l’éthique publique publie une vingtaine de propositions qui visent à «renforcer la transparence de l’usage local de l’argent public» et à «protéger les élus de toute suspicion malsaine». Une transparence qui, selon les auteurs de la note – dont Laurianne Rossi, députée LREM et questeur de l’Assemblée nationale – pourrait à la fois améliorer la confiance des citoyens mais aussi «enrayer la crise de vocation».
Indemnité des élus, avantages en nature, frais de représentation et lutte contre les conflits d’intérêts sont dans le viseur de l’Observatoire, qui, après un état des lieux précis, s’inspire notamment des récentes avancées sur le sujet de l’Assemblée nationale. Ces recommandations rejoignent ou complètent celles formulées récemment par plusieurs associations, dont Transparency International, ou Anticor.
«La déontologie dans les collectivités territoriales est balbutiante, explique Aurore Granero, chercheuse en droit publique et autrice de la note de l’Observatoire. Il faut
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