La pertinence des démarches volontaires engagées aussi bien par les entreprises que par les organisations pour tenir compte de l’impact de leurs décisions et de leurs activités sur la société et sur l’environnement (soit les politiques RSE/RSO) s’avère diversement appréciée par les dirigeants territoriaux. L’enquête réalisée auprès d’une centaine de directeurs et directrices général.e.s des services exerçant au sein de communes ou de départements laisse cependant apparaître que cette notion est connue, au moins partiellement, par 90% des responsables.
En revanche, ils ne sont plus que 58% à estimer être engagés dans une démarche RSO. La norme ISO 26 000, qui constitue depuis 2010 le cadre de référence en la matière, est quant à elle peu connue (20%).
Les verbatim recueillis par l’enquête sur l’applicabilité d’une démarche de responsabilité sociale laisse entendre que « la RSO est de toute façon implicite dans la notion d’intérêt général » ou que « c’est plutôt dans le privé que la question se pose, tant la contradiction est forte entre recherche de profit et responsabilité sociale ».
Les collectivités, « naturellement » vertueuses ?
L’idée d’une opposition entre secteur privé et public perdure, tout comme celle d’une
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Gazette des Communes
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