Comment le pouvoir peut-il être efficace en démocratie sans pour autant tomber dans les deux travers qui le guettent, l’impuissance publique ou l’autoritarisme « soft » ? C’est toute l’interrogation du directeur du collège de philosophie de l’université Paris-Sorbonne. Pour surmonter cette crise de la démocratie libérale, Pierre-Henri Tavoillot propose un art de gouverner et de décider se référant à la pensée de Sun Tzu, de Machiavel ou de Tocqueville. Il s’ancre ainsi dans une pensée conservatrice qui glorifie l’élu et se méfie du peuple.
D’ailleurs, le peuple, source de la légitimité démocratique, n’existe pas en tant qu’unité, estime le philosophe. Ce qui complique la tâche de l’élu, qui doit gouverner face à des attentes contradictoires où la défense des intérêts particuliers supplante ...
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Gazette des Communes
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