Impressionnant, le viaduc de la nouvelle route du littoral (NRL) à La Réunion avance, à 30 mètres au-dessus des flots, à raison de 240 mètres par mois, tel un gigantesque serpent de mer de 28 mètres de large. Le projet permettra de sécuriser la liaison entre Le Port et la « capitale », Saint-Denis, par quatre voies, une voie de bus, pouvant accepter le tramway, et une piste cyclable. L’actuelle route (RN1) en pied de falaise, cordon ombilical de l’île, est en bout de course et menace d’éboulements les 65 000 véhicules qui l’empruntent quotidiennement. Quand elle n’est pas fermée (une centaine de demi-journées par an), elle passe de quatre à deux voies, ce qui congestionne la ville, empêchant une partie des Réunionnais de se rendre à leur travail. « Même réduite à deux voies, c’est un véritable handicap pour notre économie », souligne Dominique Fourcade, vice-président de la région, chargé du projet « NRL ».
Après des tergiversations avec l’Etat, la région a pris la main sur ce chantier de route nationale, à la configuration exceptionnelle. Les travaux ont débuté en 2014, vingt ans après les premières études. Très attendue, la NRL fait pourtant l’objet de nombreuses polémiques. Le ...
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