Loin des annonces gouvernementales, et loin de la « jungle » de Calais, dans les territoires ruraux, des élus locaux, des associations et des bénévoles se mobilisent pour guider les réfugiés dans une autre jungle, la « jungle administrative », touffue de sigles et de statuts. Dans les villages il y a surtout des CAO et des ATSA, qui dépendent des CADA des villes. Késako ?
D’abord dans les CAO, les centres d’accueil et d’orientation, où les « migrants » sont censés se poser, sortir des conditions de vie humainement indignes, et décider s’ils déposent une demande d’asile en France. Le temps d’attente pour déposer un dossier peut durer plusieurs mois. C’est pourquoi il y a de nombreux CAO qui sont ouverts de manière provisoire, durant l’hiver. Notamment dans les territoires ...
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Gazette des Communes
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