Nantes, Rennes, Nancy, ces trois collectivités ont deux points communs : on y pratique le football professionnel à haut niveau mais elles ont refusé d’accueillir des matches de l’Euro 2016, dont le coup d’envoi sera donné le 10 juin 2016. L’argument avancé ? Trop cher, alors que les finances locales font grise mine. Au total, l’investissement consenti par les dix autres collectivités retenues s’élèverait à un milliard d’euros, selon l’Association nationale des élus en charge du sport (ANDES). La seule rénovation/construction des stades représente presque la moitié, 428 millions d’euros, sur 1,65 milliards d’investissements, l’État ; via un fonds de 168 millions du centre national du sport (CNDS) et le secteur privé prenant en charge le reste. Ces dix villes qui ont estimé l’enjeu valable, mettent en avant la nécessité de disposer d’équipements de pointe pour permettre à leur club de prospérer sur les scènes nationale et européenne. A l’exception du Stade de France qui n’a nécessité ...
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