« Comment le nouveau discours terroriste peut-il, depuis cette année, toucher des jeunes qui ne sont pas spécialement « fragiles » d’un point de vue social ou familial ? Comment une jeune femme en deuxième année de médecine ou un jeune homme en plein BTS d’informatique, pas particulièrement tournés sur la cruauté, peuvent-ils tout laisser tomber pour se soumettre à des prêcheurs de haine et parfois se transformer en bêtes assoiffées de monstruosité et de sang ? »
Pour répondre à ces questions contemporaines qui se posent avec acuité depuis le regain de tensions au Moyen-Orient et notamment en Irak et en Syrie, le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI) a publié un rapport de 91 pages sur « la métamorphose opérée chez le jeune par les nouveaux discours terroristes. » Le Club Prévention-Sécurité de la Gazette des communes se l’est procuré en avant-première.
Auto-radicalisation – Face aux nouvelles formes de radicalité religieuse « prêtes à consommer », les jeunes fragilisés sur le plan social et familial ne sont plus les seuls touchés. De nouveaux profils ont fait leur apparition au cours des derniers mois : « il s’agit de jeunes qui se sont auto-radicalisés, au contact de prosélytes habiles » affirme le CPDSI.
S’entend ici par Radicalisme « un discours qui utilise des préceptes religieux présentés comme musulmans pour mener un jeune à l’auto-exclusion et à l’exclusion de tous ceux qui ne sont pas comme lui » précisent néanmoins Dounia Bouzar, Christophe Caupenne et Sulayman Valsan, les trois auteurs du rapport, en guise de ...
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