La rentrée a été lancée le 28 août lors d’une première réunion entre les associations d’élus locaux et l’exécutif, ouvrant ainsi le cycle d’ateliers défini le 17 juillet lors de la Conférence nationale des territoires. D’ici à la fin de l’année, les différentes parties doivent s’accorder sur une trajectoire des dépenses publiques, signer un pacte financier et définir les conditions de la réforme de la taxe d’habitation (TH).
Mais le nouveau programme inclut également une révision complète des ressources des collectivités, ce qui ressemble à une réforme fiscale sans en dire le nom, ainsi que la réactivation de deux chantiers après plusieurs échecs : la recentralisation du RSA et l’allégement des normes pesant sur les collectivités.
Bien qu’inscrits sur le cahier de texte de chaque association d’élus, ces devoirs de rentrée auront tout de même du mal à être menés à bien sans défiance ni compromis.
Un objectif de 13 milliards d’euros…
La réduction de 13 milliards d’euros des dépenses de fonctionnement des collectivités constitue de loin l’exercice le plus complexe, d’autant que le candidat Macron n’avait évoqué « que » 10 milliards d’euros lors de sa campagne.
Pour les collectivités, la pilule est donc amère : elles se sont certes comptablement plutôt bien sorties de la réduction des dotations de 11,5 milliards d’euros sous le quinquennat ...
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Gazette des Communes
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