Ils ne sont que 189, mais les architectes des Bâtiments de France (ABF) se font rarement oublier. Particuliers, opérateurs et collectivités doivent composer avec eux quand leur bien est situé dans un espace protégé. L’avis des ABF doit être conforme pour la délivrance d’une autorisation d’urbanisme et un refus tombe, tel un couperet. Mais même lorsque l’avis est favorable (ce qui est fréquent), il peut être assorti de prescriptions. Un « oui mais » susceptible d’entraîner des surcoûts. Cela vaut à ces fonctionnaires, garants de l’intérêt général patrimonial, d’être considérés comme des empêcheurs de projets.
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En fait-on vraiment trop pour le patrimoine ?
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