«La lampe de chevet 80 euros et 48 euros l’ampoule », s’est indigné, début novembre, un agent de l’Education nationale, sur le réseau social X. Il n’en fallait pas plus pour susciter la polémique et de nombreuses réactions d’acheteurs publics locaux qui y ont vu une attaque directe à l’encontre de leurs pratiques d’achat, celles sur catalogue en tête.
Mais de quoi parle-t-on ? Nés d’une volonté d’optimisation de la commande publique, les articles vendus sur catalogue par des centrales d’achat permettent aux collectivités de s’assurer d’une conformité à la réglementation des marchés publics, tout en évitant un coût et un délai inhérents à une procédure d’appel d’offres. Mais cette pratique peut avoir le défaut de gonfler le prix de certains produits, vendus moitié moins cher par des enseignes grand public.
Prestation « jusqu’au dernier kilomètre »
« Sauf qu’il faut comparer ce qui est comparable ! » se défend Edward Jossa, président de l’Union des groupements d’achats publics (Ugap), qui voit dans ces attaques une atteinte au savoir-faire de la première centrale d’achat public de France.
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Finances
Cet article est en relation avec le dossier
Domaines juridiques