Rares sont les villes, aujourd’hui, à ne pas disposer d’un service « mécénat », généralement rattaché à la direction générale adjointe, à la direction des finances ou à l’événementiel, avec, à sa tête, un ou deux chargés de mission, selon leur taille.
La mission « mécénat » de la ville de Reims (184 100 hab.) a été la première à voir le jour dans une collectivité française, en 2010. S’emparant des trois types de mécénat (financier, en nature et de compétences) autorisés par la loi « Aillagon » de 2013, elle a reçu, l’an dernier, plus de 596 000 euros de dons financiers, fruits de son expérience acquise depuis presque quinze ans. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si elle dispose d’un élu dédié aux finances et au mécénat, Vincent Verstraete, qui insiste sur son objet : « Nous faisons attention à ce que le projet ait du sens en lui-même et non pas à faire des économies sur le budget général de la collectivité. »
Règlement budgétaire et financier
Florian Sarrebeyroux, responsable du service « mécénat » à la ville de Tours (136 250 hab.) depuis sa création en 2017, pose également cette règle de base. « La ville a, depuis peu, fait rentrer le principe du mécénat au sein du règlement budgétaire et financier [RBF].
Il ne s’agit pas de se substituer au financement public, mais d’accompagner, afin de faire plus pour la collectivité. La question du positionnement sur une initiative “mécénable” prend du temps : il convient d’identifier un projet lisible, emblématique et raisonnable en termes d’enveloppe. Pour cela, j’en discute avec les services internes de la ville », explique-t-il.
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Gazette des Communes, Club Finances
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