De 6 Ă 7 millions d’euros, c’est le dĂ©ficit d’exploitation annoncĂ© par SNCF Voyageurs aux collectivitĂ©s locales concernant la ligne TGV ÂMulhouse-Lille, via Besançon et ÂDijon. « La ligne a Ă©tĂ© Âsuspendue en fĂ©vrier 2020 et SNCF ÂVoyageurs refuse de la rĂ©tablir depuis, Âraconte Jean-Gabriel ÂMadinier, directeur gĂ©nĂ©ral des services de la ville et de la mĂ©tropole de ÂDijon . La SNCF n’en dĂ©mord pas, elle nous explique qu’avec la concurrence sur les lignes rentables, elle n’a pas de raison de maintenir des lignes non Ârentables. » A moins que les ÂcollectivitĂ©s concernĂ©es ne passent Ă la caisse pour compenser.
Une possibilitĂ© que les Ă©lus de ÂBourgogne – Franche-ComtĂ© Ă©cartent pour l’instant, tout comme ceux de la ÂMayenne. « La SNCF nous indique qu’il est plus intĂ©ressant pour elle de faire Paris-Brest sans s’arrĂŞter Ă ÂLaval. Aujourd’hui, nous avons huit allers-retours par jour vers Paris en TGV, elle souhaite en supprimer un, relate ÂFlorian ÂBercault, maire de Laval . Le territoire a dĂ©jĂ beaucoup donnĂ© en acceptant le tracĂ© de la ligne Ă grande vitesse. Il n’est pas question de payer pour maintenir une Âdesserte. »
Un dĂ©menti de ÂChristophe ÂBĂ©chu
Afin de se ...
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