Le département de Saône-et-Loire a lancé le mouvement en 2017 : « Notre centre de santé départemental était le premier, d’ailleurs c’était illégal jusqu’à l’année dernière et l’adoption de la loi “3DS” » observe André Accary, président du conseil départemental. Aujourd’hui, le département compte sept centres de santé (comprenant plusieurs antennes locales) qui salarient 70 médecins ainsi que 23 professionnels paramédicaux, 27 secrétaires médicales et 12 personnels administratifs.
Les jeunes médecins ciblés
Et ce conseil départemental continue de recruter : tous les médecins de France ont reçu son offre d’emploi dans leur boîte à lettres début septembre… au grand dam de certains. « En 2022, les centres de Saône-et-Loire ont réalisé 120 000 consultations, 5 000 visites à domicile et des téléconsultations. Et 30 000 patients ont retrouvé un médecin traitant » depuis la création des centres, se félicite le président.
D’autres départements se sont inspirés de cet exemple : la Dordogne, l’Orne, la Corrèze, le Gers ou le Nord… Ainsi, les cinq antennes du centre de santé départemental de la Corrèze fonctionnent grâce à 26 professionnels, dont 14 médecins. Depuis l’ouverture du premier site, en 2019, ils ont effectué 90 000 consultations, visites à domicile et téléconsultations. Et 7 200 personnes ont retrouvé un médecin traitant grâce à ce dispositif, dans ce département où 20 % des habitants n’en ont pas. La Dordogne s’est dotée de trois centres et d’une antenne. Dans la plupart des cas, les cabinets de consultation et les lieux d’accueil sont installés dans des locaux prêtés ou loués et gérés par les communes ou les intercommunalités.
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
Thèmes abordés