Il dirige Intercommunalités de France, qui tient sa convention du 11 au 13 octobre à Orléans, depuis seulement trois ans. Mais à l’instar de ses collègues de France Urbaine, Johanna Rolland (PS), de Villes de France, Gil Averous (ex-LR), et de l’Association des petites villes de France, Christophe Bouillon (ex-PS), Sébastien Martin (LR) est déjà un vieux briscard des politiques publiques et des collectivités. Comme eux, il est tombé tout petit dans la marmite.
Quelques mois après avoir été diplômé de Sciences-po Grenoble, le jeune homme rejoint Dominique Perben, député maire de Chalon-sur-Saône. Pour ce natif de Vichy, cet environnement au-dessus de la Loire est une nouveauté. Mais un poste dans l’équipe de l’un des hommes montants de la Chiraquie ne se refuse pas. La preuve : un an plus tard, à la faveur du retour de la droite aux affaires, Sébastien Martin le suit au ministère des Transports. « C’était un garçon sérieux, travailleur, toujours partant. Il en voulait, comme on dirait familièrement », explique son ex-patron.
Un vrai coup dur
« Mais très vite, le terrain, les gens me manquent. Les hautes sphères parisiennes, c’est bien, mais ce n’est vraiment pas mon truc », confie celui qui revient donc à Chalon en tant que directeur de cabinet du président de l’agglomération, le député Dominique Juillot. De quoi s’imaginer une vie de l’autre côté de la barrière, côté élu. En 2007, le plan de carrière s’effondre. Malgré l’entrée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, son patron perd les élections législatives. La ville aussi passe un an plus tard à gauche. Un vrai coup dur. Bon an mal an, Sébastien Martin atterrit chez Patrick Ollier à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine ) avant de travailler avec Jean-Marie Bockel à Mulhouse (Haut-Rhin).
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