À Étretat, en Normandie, les falaises ne sont plus au catalogue. Sur les bateaux menant à l’île de Bréhat, en Bretagne, le nombre de passagers est limité. Quant à la Côte d’Azur, elle concentre sa promotion sur la période de septembre à juin. Car quand c’est trop, c’est trop !
L’organisation mondiale du tourisme estime que 95 % des touristes visitent moins de 5 % de la surface du monde. Après avoir valorisé des années durant, leurs atouts touristiques, nombre de sites sortent désormais une botte baptisée « protection », au nom d’une « suraffluence » dont ils ne veulent pas subir les conséquences, voire les dégâts.
Car outre la nécessaire préservation des sites, les maires et élus locaux voient grandir l’hostilité d’une population et d’associations ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Finances
Cet article fait partie du Dossier
Tourisme : comment éviter le trop-plein
Sommaire du dossier
- Fréquentation touristique : comment éviter le trop-plein
- Pour contrer le surtourisme, le cœur des territoires balance
- Comment préserver les sentiers de randonnée
- Airbnb participe-t-il à la dispersion ou à la concentration du tourisme ?
- Quand cyclisme rime avec slow tourisme
- Contre le surtourisme, comment fluidifier les passages dans les gorges de Galamus
- « La gestion de flux touristiques est un enjeu ancien »
- « Le tourisme a rejoint la question de l’attractivité des territoires»
Thèmes abordés