La loi « Hamon » de 2014 devait donner un nouvel élan à l’ESS, en la dotant d’outils innovants et en sécurisant les acteurs historiques, comme les coopératives et les associations. Presque dix ans plus tard, le nombre d’entreprises du secteur n’a guère augmenté (autour de 10 % des emplois en France). Malgré les promesses d’un modèle économique plus collectif et plus résilient, le changement d’échelle n’est pas encore en vue.
Pour analyser les freins qui persistent, le secrétariat d’Etat chargé de l’ESS a demandé, en novembre dernier, un rapport au Conseil supérieur de l’ESS, qui a rendu son avis fin juin. Avis qui confirme le rôle essentiel des collectivités locales pour booster le secteur et plaide en faveur d’une loi de programmation afin d’amplifier les aides publiques au ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social