Cet article est le quatrième d’une série issue de l’étude « Les Modèles économiques des services urbains au défi de la sobriété », menée en 2022 par les cabinets Ibicity, Espelia et Partie prenante, avec le soutien de l’Ademe, du Puca et de la Banque des territoires.
En 2013, le sociologue Bruno Marzloff, puis la Fabrique des mobilités, mettaient en avant la notion de « démobilité » pour montrer que, face aux enjeux écologiques, le report modal de la voiture individuelle vers les transports en commun et les mobilités actives ne suffisait pas et qu’il fallait aussi encourager le déplacement le moins émissif, celui qu’on ne fait pas. Dix ans et une pandémie plus tard, on comprend que la baisse du volume de déplacements par habitant pourrait être plus rapide que prévu, portée par la diffusion du télétravail. Avec quelles conséquences au niveau des infrastructures collectives ?
Logique de l’effet rebond
Pendant les périodes de confinement dues à la crise sanitaire, les infrastructures routières se sont retrouvées subitement surdimensionnées. Certaines collectivités locales en ont profité pour accélérer le déploiement des pistes cyclables et la piétonnisation de certaines rues, en diminuant la place accordée à la voiture, même si toutes les « coronapistes » n’ont pas été pérennisées. Nombre de collectivités territoriales avaient déjà engagé un mouvement similaire en matière de stationnement en réduisant les places de parking sur leur voirie.
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article fait partie du Dossier
Les nouveaux modèles économiques urbains
Sommaire du dossier
- Tout comprendre sur les nouveaux modèles économiques urbains
- Comment les objectifs de sobriété impactent le modèle économique des services urbains
- Le modèle économique des services urbains percuté par la sobriété
- L’urgence d’anticiper les conséquences de la raréfaction de la ressource en eau
- La nécessité d’organiser la rétraction de l’infrastructure routière
- La sobriété énergétique passe par le redimensionnement des infrastructures
- Le ZAN remet à plat le modèle économique de l’aménagement
- Des solutions pour intégrer la sobriété dans le pilotage des services urbains
- Synchroniser la baisse des volumes de déchets avec la capacité de collecte et de traitement
- Les nouveaux modèles économiques urbains : comprendre les transformations à l’œuvre – 1
- Les nouveaux modèles économiques urbains : comprendre les transformations à l’œuvre – 2
- Les nouveaux modèles économiques urbains : comprendre les transformations à l’oeuvre – 3
- Les nouveaux modèles économiques urbains : caractériser le nouveau paysage des acteurs de la ville
- Les nouveaux modèles économiques urbains : outiller les stratégies des collectivités
- Les nouveaux modèles économiques urbains : caractériser les nouvelles offres de services urbains et les acteursAs a serviceAgrégateur
Thèmes abordés