« Nous sommes une génération atypique, personne ne sait comment nous aider », confie Dimitri, 24 ans. Titulaire d’un BTS en systèmes numériques, il a également étudié la musicologie à l’université de Rouen pendant un an. Mais l’incendie de l’usine Lubrizol, en septembre 2019, l’oblige à rentrer dans sa ville natale, Rochefort. Puis vient la crise sanitaire avec son lot de confinements… « C’est difficile. Je vois la vie dans des nuances de gris », murmure Dimitri, qui a signé son contrat d’engagement jeune en avril. Le CEJ est destiné aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus qui ne sont ni étudiants ni en formation et qui souffrent de difficultés d’accès à un emploi durable.
« Les conseillers, ce sont les seuls qui peuvent m’aider physiquement et mentalement. J’ai l’opportunité d’être enfin soutenu et d’avoir l’attention que je mérite. » Dimitri a deux jobs : porteur funéraire et placier au théâtre de la Coupe d’or. Il veut montrer qu’il est utile. Quand il ne sait que faire, il va à ...
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