L’aide, programmée au titre de la Réserve d’ajustement au Brexit (en anglais, « Brexit Adjustment Reserve »– BAR), concerne au premier chef les régions présentant une forte dépendance commerciale avec le Royaume-Uni ou dont le secteur de la petite pêche est fortement affecté par le retrait britannique de l’Union européenne.
La liste des régions françaises bénéficiaires n’est pas encore définie, comme nous l’a expliqué Francesco Molica, directeur responsable de la politique de cohésion au sein de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM). « Je sais que l’ANCT (l’Agence nationale de la cohésion des territoires, ndlr) est encore en train de travailler sur un plan de mesures à financer par le biais de la BAR », a-t-il précisé.
On peut toutefois être certains que les régions aux abords de la Manche et de la côte ouest seront concernées au premier chef. Le secteur de la pêche fait en effet l’objet d’une attention particulière au titre de la Réserve et une partie importante de la contribution de la réserve (dotée de 5,4 milliards d’euros en prix courant) est fléchée sur cette problématique spécifique.
Ventilation des fonds
Quelque 7 % de l’enveloppe nationale devra être consacrée au secteur de la pêche pour les Etats membres qui touchent une aide d’au moins 10 millions d’euros, aide déterminée sur la base d’un facteur lié aux poissons capturés dans la zone économique exclusive du Royaume-Uni, selon
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Gazette des Communes, Club Finances
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