A la « faveur » de la crise du Covid et du plan de relance qui a suivi, mais surtout des 61 milliards d’euros injectés dans le système ferroviaire depuis 2017, plusieurs lignes à grande vitesse (LGV) sont subitement ressorties des cartons. Exhumés les projets Bordeaux-Toulouse et Dax, Montpellier-Perpignan, Marseille-Nice, ainsi que Paris-Normandie, Roissy-Picardie et la très décriée Lyon-Turin, même si ces trois dernières LGV n’en sont qu’au stade des études préliminaires.
Un virage à 180 degrés assumé par le chef de l’Etat venu célébrer, le 21 septembre dernier, les quarante ans du TGV à la gare de Lyon, à Paris, et dévoiler celui du futur. Ce jour-là, Emmanuel Macron a contredit la pause (pas l’arrêt) qu’il avait lui-même annoncée quatre ans plus tôt lors de l’inauguration des LGV Tours-Bordeaux et Paris-Rennes « pour donner la priorité aux transports du quotidien ». Cette mise en sommeil avait été reprise dans la loi d’orientation des mobilités de 2019. Une courte pause, calée entre le début et la fin de son quinquennat.
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Gazette des Communes
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