Les légistes en ont fait l’instrument de l’unité du royaume. Les intendants de Richelieu, puis, les préfets napoléoniens et les grands commis gaulliens l’ont érigé sur un piédestal. L’Etat, en France, est la pierre angulaire. Ou plutôt « était ».
Le poisson a pourri par la tête. Bien avant Emmanuel Macron, une bonne partie de l’inspection générale des finances est passée, avec armes et bagages, dans le monde des affaires. Sous la houlette du théoricien du « Cercle de la raison », Alain Minc, gauche et droite ont jeté par-dessus bord « l’ardente obligation du Plan » et les grands travaux de la DATAR. Ce vent libéral venu d’Amérique et de Grande-Bretagne a coïncidé avec les lois de décentralisation des années 1980.
- Etat : le mythe de la toute-puissance
 
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