A trois semaines des vacances de Noël et après une saison blanche, dans quel état d’esprit abordez-vous l’avenir pour votre entreprise et les communes dont vous exploitez le domaine skiable ?
On sort d’une période pendant laquelle tout était à l’arrêt. Cette crise sans précédent a touché un écosystème. On a eu la chance d’être aidés par l’Etat. Nous devons faire bloc ensemble, la Compagnie des Alpes (CDA), ses délégants et les socioprofessionnels, pour créer les conditions de la relance.
Le plan Avenir montagnes, présenté en mai par le gouvernement, prône un virage du modèle du tout ski vers un tourisme « quatre saisons ». Cela vous inquiète-t-il ?
Quand l’autorité publique se penche avec bienveillance sur le développement à long terme de l’écosystème alpin, c’est positif. Et la stratégie que je porte vise aussi une moindre dépendance au ski. Comme le gouvernement et la région Auvergne - Rhône-Alpes, nous allons investir avec cet objectif en tête dans les huit sites que nous avons la chance d’opérer grâce à la confiance des communes. Il s’agira même de sommes très supérieures à celles du plan Avenir montagnes.
A propos de confiance, vous avez perdu celle de la commune des Deux Alpes (Isère), qui a résilié votre délégation de service public (DSP) trois ans avant son terme et choisi un autre opérateur, Sata Group, jugeant son offre « plus valorisante »…
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