Sur la carte publiée par le mouvement Colibris et la Coordin’action nationale des associations de l’habitat participatif, on ne dénombre pas moins de 1 100 lieux, dits « oasis » ou habitats participatifs. Ils recouvrent une grande variété de statuts juridiques et sont porteurs d’alléchantes promesses : l’accueil de nouveaux habitants dans des zones en déclin démographique, la revitalisation du territoire, l’accès au foncier sans artificialiser les sols. Pourtant, les élus locaux peuvent se montrer frileux face à de tels projets, parfois à cause d’une « peur irrationnelle face aux néoruraux, alors que les projets s’accélèrent, surtout depuis le Covid-19 », estime Mathieu Labonne, qui vit dans l’écohameau du Plessis (28 foyers, Eure-et-Loir) et qui préside la coopérative Oasis, une émanation des Colibris, en soutien de ce type de projets.
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Gazette des Communes
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Penser le logement autrement
Sommaire du dossier
- La vision de l’habitat de demain se décline aujourd’hui
- « Les tiny houses ont besoin de sortir du flou juridique »
- Penser le logement autrement
- Habiter autrement : l’âge de raison de l’habitat participatif
- En plein essor, tiny houses et yourtes doivent encore convaincre les élus
- Des « tiny houses », mini-maisons sur roues, servent d’hébergement d’urgence à des mères isolées
- Habitat alternatif : « la tiny house pose surtout problème en zone agricole »
- L’habitat partagé, une solution au mal-logement et à l’isolement des familles monoparentales
- « L’habitat partagé peut se développer dans des tissus urbains traditionnels »
- L’habitat participatif en voie d’institutionnalisation
- Accompagné, partagé, inséré, l’habitat au centre de la prévention de la perte d’autonomie
Thèmes abordés