L’ARIC a été créée en 1971. Avec quels objectifs au départ ?
Tout est parti d’une rencontre entre des élus d’Ille-et-Vilaine et des Côtes d’Armor, dans le contexte de l’adoption de la loi du 16 juillet 1971 sur les fusions de communes.
Ces maires de petites communes ont souhaité renforcer leurs connaissances pour garantir leur autonomie par rapport aux services de l’Etat. D’où l’idée de mettre sur pied des formations adaptées à leurs attentes.
Encore aujourd’hui, nous sommes une association unique en son genre ! A l’ARIC, nous sommes dans une position de généralistes, afin de pouvoir aborder tous les domaines.
En revanche, nous sollicitons des experts et privilégions les témoignages dans une logique de partage d’expérience, ancrée sur les pratiques de territoires.
Quels sont vos sujets de prédilection ?
Les finances, la construction budgétaire et la prospective sont au cœur de notre approche. Il s’agit de permettre aux élus d’avoir une vision et une capacité d’anticipation, sur des sujets stratégiques, comme la gestion du foncier, par exemple.
Actuellement, nous sommes très concernés par le débat sur l’intercommunalité et la réforme territoriale. Mais on voit également apparaître des problématiques nouvelles, comme celles liées à la santé.
Les élus s’inquiètent du risque de déserts médicaux sur leur territoire. Nous avons mis sur pied des formations sur ce thème.
Autre sujet d’actualité : la production de logements à prix raisonnable et les nouvelles formes urbaines.
Vous adressez-vous aux fonctionnaires territoriaux ?
Notre cible principale demeure les élus. Mais dans le cadre de nos formations, il nous arrive fréquemment de solliciter des fonctionnaires pour intervenir sur des thèmes précis, notamment en lien avec les finances locales.
Concernant les élus, nous constatons que l’échelon intercommunal est de plus en plus intéressé par nos actions : les élus des communautés de communes cherchent à se former sur les thématiques transversales auxquelles ils sont confrontés quotidiennement.
Quels sont vos soutiens ?
Les collectivités nous aident beaucoup, notamment le conseil régional de Bretagne. Nous avons également des relations étroites avec les associations locales des maires, les centres de gestion et la délégation régionale du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT).
Après 40 ans de fonctionnement, quels sont vos projets ?
Nous lançons un nouveau programme, VISA, qui signifie « valoriser l’initiative, les savoirs et les apprentissages ». Il s’agit de faire en sorte que les élus puissent mieux valoriser leurs compétences, à travers une sorte de « passeport » qui valide leur expérience dans des domaines précis.
Parallèlement, nous continuons à diffuser nos publications, notamment la lettre mensuelle de l’ARIC. Nous les développons sur notre site internet qui apparaît de plus en plus comme un véritable centre de ressources documentaire en ligne.
Nous recevons de nombreuses demandes sur les thèmes touchant à la mutualisation des services et des compétences.
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