La commissaire européenne à la Politique régionale, Elisa Ferreira, l’a affirmé aux régions et collectivités : elle demandera des comptes sur l’implication des partenaires locaux et régionaux dans la préparation des plans nationaux que les Etats doivent lui soumettre d’ici la fin avril pour bénéficier du plan de relance européen.
« Nous en sommes convaincus à la Commission : ces plans ne seront couronnés de succès qu’avec une forte appropriation régionale et locale à chaque étape du processus », a assuré la Portugaise en session plénière du Comité des Régions de l’UE le 4 février.
Un engagement répété sur tous les tons, sur le mode « vous avez un rôle crucial à jouer ». Il faut dire que les élus locaux et régionaux se sont (visio)succédés pour tirer la sonnette d’alarme sur leur faible implication dans la préparation de ces réformes. Ce qu’avait par ailleurs dénoncé le CdR quelques jours avant la plénière en révélant les résultats d’une enquête menée dans 19 pays, dont la France. Et ce n’est pas le seul problème.
« Nous sommes inquiets en raison de l’absence d’une méthodologie claire quant à l’articulation entre la politique de cohésion et les outils de relance », a fait savoir Marie-Antoinette Maupertuis, conseillère exécutive de Corse. « Le retard et les incertitudes concernant le calendrier, la disponibilité des ressources, la gestion trop centralisée posent d’énormes défis à nos régions, qui devront
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Finances
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés