La cohabitation entre pastoralisme et grands prédateurs est-elle possible ?
Les opposants à l’ours et au loup veulent donner un sens négatif au terme « cohabitation ». Mais qu’on le veuille ou non, elle existe, de fait. Les animaux côtoient les activités humaines. Elevage, tourisme, chasse… le partage de l’espace est divers. La question est plutôt : comment gère-t-on cette coexistence ?
Comment jugez-vous la politique menée en France en la matière ?
Nous avons le système le plus complet et sophistiqué d’Europe. Les élus doivent s’en servir et utiliser les plaintes des éleveurs pour être pragmatiques. Un élu est là pour servir l’intérêt général. Certes, il peut compatir aux difficultés des éleveurs, mais s’enfermer dans un discours qui se résume à être pour ou contre n’est pas durable. En ...
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Gazette des Communes
Références
« Rapport d’information relatif au Plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage », Cyril Pellevat, 2018.
Le Plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et le Plan d’actions ours brun 2018-2028 sont disponibles en PDF sur les sites des ministères.
Cet article fait partie du Dossier
Prédateurs et éleveurs : les maires au coeur de la mêlée
Sommaire du dossier
- Le pastoralisme à l’épreuve des grands prédateurs
- Un « récit commun » afin d’apprendre à vivre avec le loup
- Les plantigrades jouent leur survie, les éleveurs aussi
- Grands prédateurs : des maires coincés entre chien et loup
- Grands prédateurs : « L’élu peut compatir, mais s’enfermer dans le pour ou contre n’est pas durable »
- Face aux loups et aux ours, les élus de montagne sortent les griffes
Thèmes abordés