Ragaillardi par les victoires de la droite aux municipales qui devraient lui permettre d’être reconduit dans un fauteuil à la tête de la chambre haute à la rentrée, Gérard Larcher s’affirme en champion des libertés locales. L’ancien premier magistrat de Rambouillet (Yvelines) fait feu sur « la gouvernance verticale », « la sur-administration » et « l’hyper-centralisation ».
Une pierre dans le jardin d’Emmanuel Macron et de sa gestion de la crise du Covid-19. « Dans un pays fracturé, nous voulons faire le choix de la liberté », lance Gérard Larcher au moment de présenter les cinquante propositions de la chambre haute « pour le plein exercice des libertés locales ».
Alors que le pouvoir n’a toujours pas présenté les contours de son projet de loi 3D, comme « Décentralisation », « déconcentration » et « différenciation » et envisage de reporter les élections départementales et régionales à l’après présidentielle, en décembre 2022, le Sénat se fait le relais des associations d’élus.
Grand conseil des communes de France
Il reprend le mot d’ordre « Qui paie, décide » de Territoires Unis, la fédération regroupant l’Association des maires de France, l’Assemblée des départements de France et Régions de France. Un principe qui a vocation, dans le plan sénatorial, à être inscrits dans
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