« La culture doit être au cœur de notre ambition », concluait Thierry Burlot ce jour d’octobre 2013, en inaugurant la nouvelle usine de traitement des déchets du syndicat mixte de l’agglomération de Saint-Brieuc. « On venait de se saouler de chiffres sur les performances techniques et le financement du nouvel investissement quand le président de Kerval a sorti un livre de poche écorné. « Dans de vieux habits achetés sur la place, le samedi, elle nous retaillait des neufs », avait-il lu dans « Le Pain des rêves » de Louis Guilloux. Une façon de dire que l’économie circulaire n’est pas si nouvelle que cela. »
Avant d’être repéré, lors des assises de l’eau, par la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon qui en a fait le candidat du gouvernement pour présider l’OFB, son parcours politique a débuté à Pléguien, en 1983, où son père fut maire avant lui. Cette petite commune rétrolittorale, entre Saint-Brieuc et Paimpol, se trouve pile sur la frontière linguistique entre le breton et le gallo. Résultat : une grand-mère bretonnante et l’autre gallésante, et peut-être déjà le contexte favorable pour faire dialoguer ceux qui auraient pu ne point s’entendre.
Reconquête de la qualité de l’eau
Adepte du non-cumul des mandats, il quitte en 1999 la mairie conquise onze ans plus tôt pour la présidence de la jeune communauté de communes de Lanvollon-Plouha. Les politiques de l’eau et des déchets sont déjà ses dadas.
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