Longtemps perçus comme une source de coût, les trottoirs constituent, aujourd’hui, des actifs stratégiques dont les collectivités doivent s’emparer. C’est, en tout cas, la thèse que défend Isabelle Baraud-Serfaty, maîtresse de conférences à Sciences-po Paris et présidente d’Ibicity. « On parle toujours des données pour gouverner les nouveaux opérateurs de la ville. Mais avec le trottoir, les collectivités ont sans doute un levier supplémentaire à leur disposition », indiquait-elle déjà lors d’une conférence organisée en novembre dernier sur le sujet à La Fabrique de la cité, un think tank dédié à la prospective urbaine créé par le groupe Vinci.
Nouvelles modalités urbaines
Si les trottoirs intéressent de près un nombre grandissant d’acteurs privés, c’est qu’ils constituent l’espace physique ...
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Gazette des Communes
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