Village enclavé sur un plateau venteux de Haute-Loire, Saint-Bonnet-le-Froid était promis au déclin. Sa population, de l’ordre de 470 habitants en 1936, était tombée à 180 en 1982. Mais c’était sans compter sur la foi de ses habitants. Sous la houlette de la famille Marcon, la commune connaît une seconde vie. Grâce à une activité d’hôtel-restaurant haut de gamme et une présence de tous les instants sur les réseaux numériques, Saint-Bonnet-le-Froid trouve sa place dans les circuits gastronomiques. La population de la localité s’envole pour franchir la barre des 1 100 habitants. Un renouveau qui, pour l’économiste et géographe Gérard-François Dumont, démontre toute la force du « développement local endogène ». Loin des centres urbains, il y a une place pour la France des hameaux, des bourgs et des villages. Telle est la conviction du professeur de la Sorbonne, patron de la revue « Population et avenir ».
Proche de l’Association des maires ruraux de France, Gérard-François Dumont s’oppose ...
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