Cette initiative fait suite à l’appel du 15 février dernier lancé par le maire de Strasbourg Roland Ries (PS).
En attendant l’extension à une quinzaine de villes éligibles, le nouveau réseau en compte pour le moment 10, membres associés, disposant toutes d’un conseil des résidents étrangers :
- Toulouse,
- Strasbourg,
- Creil,
- Clichy-la-Garenne,
- Grenoble,
- Paris,
- Roubaix,
- Saint-Denis,
- Aubervilliers,
- Nantes.
Echanges d’expériences – « L’objectif est bien de créer un réseau dynamique, une force de pression pour faire légiférer en matière du vote des étrangers aux élections locales. Le CoFraCiR est également un lieu de réflexion, d’échanges d’expériences tant au niveau national qu’européen », explique Jean-Paul Makengo, adjoint au maire de Toulouse en charge de la diversité.
Présidée pendant deux ans par l’élue strasbourgeoise en charge de la citoyenneté, Anne-Pernelle Richardot, la gouvernance du CoFraCir s’appuie sur deux collèges :
- l’un associant les élus des villes membres,
- l’autre les résidents étrangers élus dans les conseils des résidents étrangers.
L’exécutif est assuré par un comité directeur rassemblant deux représentants de chaque collège par ville.
Roland Ries s’est félicité dans un communiqué du choix de sa collectivité pour présider le CoFraCiR, souhaitant notamment au Conseil « un rôle actif et décisif dans les débats nationaux » sur « toutes les questions d’intégration et de lutte contre les discriminations ».
Le prochain rendez-vous des villes associées au CoFraCiR aura lieu fin juin à Creil dans l’Oise.