Pour changer de rĂ©gion dans la fonction publique d’État, mieux vaut s’y prendre Ă l’avance… Pourtant, selon un rapport de la Cour des comptes, les affectations et mobilitĂ©s difficiles ne sont pas une fatalitĂ©. Des solutions existent, Ă condition d’opĂ©rer quelques changements, estime la Cour, qui prĂ©cise que « c’est la première fois qu’elle publie une synthèse sur les règles et les pratiques mises en Ĺ“uvre pour affecter les fonctionnaires de l’État, que ce soit Ă l’occasion de leur première affectation ou lors des mobilitĂ©s ultĂ©rieures ».
Pour plus de concours Ă affectation locale
Pour mesurer l’importance de la question, la Cour rappelle en introduction que « chaque annĂ©e, environ 40 000 fonctionnaires d’État sont recrutĂ©s et 150 000 connaissent une mobilitĂ© gĂ©ographique. Les mobilitĂ©s spontanĂ©es se font au dĂ©triment des zones peu attractives et la place accordĂ©e Ă l’anciennetĂ© et au classement dans les règles d’affectation est trop importante ».
Les demandes sont beaucoup plus nombreuses pour prendre un poste dans l’Ouest ou dans le Sud que dans les autres régions. Selon la Cour des comptes, il faut commencer par rendre plus attractives celles qui manquent de fonctionnaires. Par exemple, il serait possible de réformer l’indemnité de résidence. L’institution recommande également de tirer parti des
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Gazette des Communes
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- L'affectation et la mobilité des fonctionnaires de l'Etat, rapport de la Cour des comptes du 11 juillet 2019.
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