[Chenôve (Côte-d’Or) 13 800 hab.] En 2016, la ville de Chenôve votait un plan d’investissement de 300 000 euros pour doter, dans les trois ans, l’ensemble des écoles de la commune d’outils numériques – six groupes scolaires dont quatre relevant de l’éducation prioritaire (REP +). « En maternelle, nous avons équipé les classes de vidéoprojecteurs et d’ordinateurs portables, détaille Thierry Falconnet, le maire. En élémentaire, nous avons opté pour des tableaux blancs interactifs et des tablettes, afin d’avoir douze classes mobiles », dont bénéficient à tour de rôle 73 classes (910 élèves).
Cependant, alors même que l’Etat incite les collectivités à prendre le tournant du numérique, Chenôve s’est interrogée sur le bien-fondé d’un tel investissement. « Le numérique apporte-t-il une réelle plus-value sur les apprentissages ou sur la socialisation des enfants ? La question fait débat, chez les enseignants comme chez les parents », souligne Thierry Falconnet.
Moins peur de l’échec
C’est la raison pour laquelle, en même temps qu’il votait un plan d’investissement dans le numérique éducatif, le conseil municipal approuvait la commande d’un projet de recherche, confié à trois laboratoires de l’université de Bourgogne (1) composés d’économistes et de sociologues spécialisés dans les sciences de l’éducation ainsi que de psychologues.
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