A court terme, les objectifs d’équipement du territoire en fibre optique pour fournir du très haut débit seront tenus. C’est la première conclusion tirée du 7è observatoire du très haut débit présenté le 21 mai par InfraNum, la fédération des entreprises du câble et de la fibre optique, dans le cadre du TRIP de printemps de l’Avicca.
D’ici 2022, 80 % des foyers français devraient donc pouvoir bénéficier d’une connexion à très haut débit. Le rythme sera cependant très soutenu, puisque les acteurs publics et privés devront passer de 3,2 millions de prises installées en 2018 à 4,3 millions en 2019, et conserver cette cadence jusqu’en 2022. « On doit passer de 13000 prises par jour ouvré à 15000 entre 2019 et 2022 », a complété Julien Denormandie, le ministre chargé de la ville et du logement.
Trois millions de prises à financer
Les objectifs sont moins clairs pour l’après-2022, car 3 millions de prises resteront à financer dans le périmètre des réseaux d’initiative publique. Malgré le lancement de la procédure des AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux), début 2018, qui prévoyait de mobiliser des fonds privés en zone publique, on restera en effet loin du compte.
Selon le décompte de Julien Denormandie,
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Gazette des Communes, Club Finances
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