[PNR du Morvan (Côte-d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire et Yonne), 117 communes, 52 550 hab.] Promouvoir les circuits courts, améliorer la marge des producteurs, développer les produits à forte valeur ajoutée comme le bio. Tel est le chantier auquel le PNRM s’est attelé, il y a déjà dix ans, pour soutenir l’agriculture – qui emploie 18 % de la population active. « Le territoire compte environ mille exploitations ; la majorité est engagée dans le charolais maigre, très dépendant des marchés mondiaux qui rendent la production fragile », explique Emmanuel Clerc, responsable du pôle économique au PNR.
Des débouchés assurés
Parmi les dernières initiatives en date, le parc a lancé, en août 2018, une filière d’élevage de porcs en plein air qui, à l’image du célèbre « Pata negra » ibérique, répond à un cahier des charges strict – notamment en termes de conditions d’élevage et d’alimentation pour qui veut bénéficier de la marque « porc plein air du Morvan » (déposée à l’Institut national de la propriété industrielle, l’Inpi).
Pour l’heure, une dizaine d’éleveurs ont déjà adhéré à la démarche « porc plein air du Morvan », qui leur permet de diversifier leur production quasiment sans surplus de travail. C’est le PNR qui a piloté le projet pour lequel il assure, grâce à des partenariats, les débouchés. L’entreprise Dussert, à Arleuf (une petite commune dans le périmètre du parc), s’engage à acheter l’ensemble des animaux pour produire notamment sa recette de jambon du Morvan. L’abattoir d’Autun, également près du parc, pourra prendre en charge, au démarrage (au printemps 2019),
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés
Régions