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[le labo des start-up] Développement durable

Des capteurs météo favorisent une agriculture de précision

Publié le 15/02/2019 • Par Géraldine Langlois • dans : Innovations et Territoires, Régions

champ-eau
AdobeStock
La start-up Sencrop a mis au point des capteurs météo à installer sur les parcelles agricoles permettant la consultation à distance des données récoltées. A la clé, pour les agriculteurs, un gain de temps et une utilisation raisonnée des intrants chimiques.

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Sencrop, start-up lilloise, propose un service qui comprend l’installation de capteurs météo sur les parcelles agricoles et la consultation à distance des données récoltées. Les stations se composent d’éléments de mesure de la pluviométrie, de la température et de l’hygrométrie de l’air, de la vitesse et de la direction du vent, et d’une antenne. Ils sont placés sur un piquet d’un mètre de hauteur en bout de parcelle.

« Les données sont relevées tous les quarts d’heure », indique Martin Ducroquet, cofondateur de la start-up. Elles sont immédiatement transférées à Sencrop par un réseau bas débit de longue portée, disponible même dans les zones grises ou blanches de la téléphonique mobile ou du réseau 3G/4G et dont la connexion consomme peu d’énergie : « Les batteries durent trois à quatre ans », précise Martin Ducroquet.

Les agriculteurs abonnés peuvent prendre connaissance de ces informations sur leur smartphone ou leur ordinateur et organiser leur travail en fonction de ces données. « Certaines configurations météorologiques sont par exemple propices au développement de certaines maladies ou champignons sur certaines cultures », souligne le cofondateur de l’entreprise. Ou des traitements doivent être appliqués en l’absence de vent ou de probabilité de pluie…

Plus besoin de se déplacer

En disposant de ces informations, l’agriculteur n’a plus besoin de se rendre systématiquement sur ses parcelles, parfois éloignées de 20 ou 30 kilomètres de son exploitation, pour vérifier les conditions météo et si la terre est détrempée ou non. Sencrop propose en effet des prévisions météo précises, par station, et un système d’alerte.

Les agriculteurs connectés peuvent s’abonner à des alertes qu’ils règlent eux-mêmes. Ils recevront un SMS ou un email si la pluie atteint tel niveau ici ou si le vent souffle fort là, ou si le cumul de pluie ou de température a dépassé un seuil ailleurs. Et ce, pour chaque station. Cela leur évite des déplacements et réduit l’utilisation d’intrants chimiques au strict nécessaire, explique Martin Ducroquet. Ils peuvent également s’abonner par le biais de Sencrop à des services d’agriculture assistée par ordinateur proposés par des partenaires.

Les collectivités aussi

La start-up lilloise a déployé depuis deux ans quelque 4 000 capteurs en France et se développe en Belgique et aux Pays-Bas. Ses clients peuvent être des agriculteurs, seuls ou regroupés, mais aussi des collectivités comme la région Ile-de-France, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin ou la métropole européenne de Lille (MEL, lire ci-contre). « Elles peuvent par ailleurs utiliser les données pour gérer des questions de voirie, d’intempéries ou de captages d’eau, ou pour lancer des alertes météo », signale Martin Ducroquet.

Une station coûte de 320 à 550 euros et l’abonnement annuel au service de 100 à 150 euros. La MEL, par exemple, a financé l’installation d’une quarantaine de stations et la première année d’abonnement pour tous les agriculteurs connectés.

Contact. Sencrop, 09.72.60.64.40.

 

« Des microstations qui permettent d’anticiper »

Delaby BernardBernard Delaby, vice-président de la métropole européenne de Lille (90 communes, 1,14 million d’hab.), chargé de l’agriculture

« La MEL est la métropole française la plus agricole et nous avons voulu proposer le service de Sencrop aux agriculteurs dans le cadre de notre politique agricole et de développement durable. Nous sommes à l’affut des innovations qui peuvent leur être utiles et nous connaissions Sencrop puisque cette start-up s’est développée à Euratechnologies, l’incubateur soutenu par la MEL. Les microstations permettent aux agriculteurs d’anticiper leurs actions, de les réaliser à bon escient et de mesurer ce qu’ils font. 115 ont souhaité en bénéficier et les 39 premières stations ont été installées pour répondre à leurs besoins. Les retours sont très positifs et nous recevons de nouvelles demandes. Nous avons consacré 31 000 euros à cette première tranche et nous disposons encore de 18 000 euros pour installer une vingtaine d’autres stations en 2019. Pour avoir un impact sur l’environnement, c’est une somme modique. »

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Commentaires

Des capteurs météo favorisent une agriculture de précision

Votre e-mail ne sera pas publié

manava décarbone

15/02/2019 10h29

intrants chimiques : pour une agriculture biologique et durable préservant la biodiversité et les insectes polinisateurs, pouvons nous les supprimer et les remplacer par du compost ?

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