Pour lancer le grand débat national, le président de la République a testé deux formats très différents. A Grand Bourgtheroulde (Eure) et à Souillac (Lot), Emmanuel Macron a échangé pendant plus de 6h30 avec 600 maires.
A Valence (Drôme), changement de programme. Pas de grand oral public, mais un déjeuner-débat à huis clos de 3h30 avec une soixantaine d’invités. Parmi les convives, on pouvait compter sur les parlementaires du département, la présidente du conseil départemental, les présidents des associations des maires et des maires ruraux des douze départements d’Auvergne-Rhône-Alpes, les premiers magistrats des trois sous-préfectures de la Drôme, le président de région, Laurent Wauquiez, et deux anciens ministres (Gérard Collomb et Jacques Mézard).
Dans l’Eure et le Lot, le dispositif était d’une plus grande envergure. Tous les maires des départements d’accueil étaient conviés. « Pour les départements limitrophes, ce sont les associations départementales des maires de France et des maires ruraux de France qui étaient chargés par la préfecture de proposer une liste de 50 à 80 élus par département », ajoute-t-on au cabinet du ministre chargé des collectivités territoriales, Sébastien Lecornu.
Le spectre de la grand-messe
Les réponses des élus ont été très diverses selon les territoires. A Grand Bourgtheroulde, 80% des élus de l’Eure se sont déplacés. A l’inverse, seulement 19 élus de l’Hérault sur 340 ont répondu présent. « Certains maires du département reprochent au Président de
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