« Parce que les solutions apportées aux difficultés concrètes des Français ne peuvent plus être conçues exclusivement depuis le pouvoir central, la concertation qui s’engage doit se construire en prenant appui sur les territoires et les acteurs locaux, en particulier les maires, que le Président de la République rencontrera dans les semaines à venir région par région ».
C’est en ces termes que le Premier ministre, Edouard Philippe, a présenté devant les ministres, ce 12 décembre, le grand débat national annoncé deux jours plus tôt par Emmanuel Macron lors de son allocation aux Français.
L’idée présidentielle, qui s’ouvre pour 3 mois sur tous les territoires, est de permettre aux citoyens de s’exprimer sur la transition écologique, la fiscalité et les services publics, l’évolution du débat démocratique et l’immigration. Un vaste chantier confié dans un premier temps à la présidente de la Commission nationale du débat public, Chantal Jouanno qui a jusqu’à ce samedi pour définir les modalités d’organisation du débat.
Mais les critiques ont été rapides. « Il est illusoire de penser qu’on pourra avoir une concertation réussie en
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