C’était une proposition du Conseil d’orientation des infrastructures, dans son rapport remis au gouvernement le 1er février : « A terme, le paiement par l’usager […] doit concerner le réseau structurant : une redevance temporelle peut-être une option à court terme. » En ciblant notamment les poids lourds, le rapport « Duron » remettait sur la table un dossier encore chaud : le principe d’une taxe du transport routier pour financer les infrastructures. Le 28 mai, Elisabeth Borne, ministre des Transports, interrogée par l’Association des journalistes des transports et des mobilités, avait évoqué la proposition, précisant que la réflexion était en cours, afin de l’intégrer dans la loi d’orientation des mobilités, qui devrait être présentée en conseil des ministres à la fin du mois de juillet.
« Un réel besoin d’investir »
Pour Michel Neugnot, premier vice-président de la région Bourgogne – Franche-Comté et membre du Conseil d’orientation des infrastructures au titre de Régions de France, il n’y a pas trente-six solutions. « Le problème est le suivant : tout le monde veut faire plus en payant moins ! Il y a un réel besoin d’investir sur les infrastructures de transport, ferroviaires et routières, insiste l’élu. Cela nécessite des ressources nouvelles, soit par l’impôt, soit par l’usager. »
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