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Ressources humaines

Fonction publique et absentéisme : « Capital » caricature le phénomène

Publié le 11/02/2011 • Par Virginie Fauvel • dans : A la une, Actu Emploi, France

Silhouettes avec attaché-case en contre-jour
PHOVOIR
Un palmarès des absences maladies dans les collectivités, publié dans le magazine Capital de février 2011 épingle Bastia, Périgueux et Montpellier qui contestent ces chiffres. La Gazette mène sa contre-enquête sur le phénomène, et sur une méthodologie très critiquable.

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« Les agents se dorent la pilule », « le climat pousse à l’indolence ». Dans son numéro de février 2011, le mensuel Capital accrédite la thèse de Zoé Shépard du territorial fainéant, chiffres à l’appui, extraits de rapports des Chambres régionales des Comptes de différentes années :

  • 44 jours de congés maladie par agent et par an à Bastia,
  • 41 à Montpellier,
  • 32 à Périgueux, 
  • 19 à Nantes.

Les chiffres « sont peut-être un peu anciens mais ils ne sont pas pour autant dépassés », nous a expliqué l’enquêteur. 

Amalgame entre les congés –  Mais des données extraites de rapports établis sur des périodes différentes, à des années différentes, peuvent-elles rendre compte du phénomène ?
De surcroit, de quoi parle-t-on ? S’agit-il d’évoquer les absences pour raison de santé (1) qui rassemblent :

  • maladie ordinaire,
  • longue maladie,
  • congés maternité, paternité, 
  • accidents du travail.

Ou bien les seuls congés pour maladie dite « ordinaire » ?

Pris un par un, les chiffres cités par Capital ne sont pas faux. Ainsi, dans le dernier rapport de la CRC du Languedoc-Roussillon, on retrouve l’estimation mise en avant par le magazine  : « 41,7 jours d’absence » à Montpellier. Cependant, il faudrait préciser qu’elle vaut pour « toutes causes confondues » et qu’en « ne prenant en compte que les arrêts maladie, le nombre de jours d’absence annuel est de 20 jours ».

Pour Périgueux, le rapport de la CRC Aquitaine  met en évidence « une moyenne de 23,7 jours en 2005 et de 24,7 jours en 2006 ». « Les congés ordinaires pour maladie représentent 44 % du total 2005 », souligne le document.  Ce qui en aucun cas ne permet de conclure à une moyenne de 32 jours.

Le contexte – « L’approche chiffrée de l’absentéisme doit toujours être complétée par une analyse de contexte et interroger, voire remettre en cause le mode de gestion et d’organisation et de management », peut-on lire dans le dossier que Lettre du Cadre a consacré à l’absentéisme, en mars 2010.

C’est ainsi qu’une note de Dexia qui relève que de « 2001 à 2009, la durée moyenne des arrêts en maladie ordinaire s’est accrue de 17 à 22 jours », suggère que « l’impact du vieillissement de la population peut-être une explication à ce phénomène ».
Le document confirme toutefois que l’absentéisme progresse dans la FPT. Entre 2007 et 2009, les agents territoriaux se sont arrêtés :

  • plus souvent (+ 10%),
  • Et plus longtemps (+6% ).

La première cause d’arrêt de travail est la maladie ordinaire.
La durée moyenne d’arrêt par an et par agent s’élève à 22 jours.

Enfin, « on remarque que les absences pour raisons de santé augmentent avec la taille de la collectivité » souligne la synthèse des bilans sociaux 2007, de l’Observatoire du CNFPT. Un organisme qui n’avait d’ailleurs pas été sollicité par l’investigateur de Capital…
Pas étonnant, donc,  que les communes de plus de 20.000 habitants occupent toutes les places sur le podium de l’absentéisme pour maladie. Elles n’en représentent pas pour autant le phénomène moyen sur l’ensemble des collectivités.

FPT : Absences pour risque de santé par type d’employeur et par statut pour 2007[Choisir le mode plein écran « Fullscreen »]

Des élus se disent « scandalisés » par l’article de Capital

Les maires de Périgueux, Montpellier, Metz, Sète (Hérault) ainsi que le président du conseil général de l’Ariège ont fait part le 11 février de leur « indignation » après la publication de l’article de Capital.
Cet article « a suscité l’indignation des élus que nous sommes », écrivent dans un communiqué, rédigé à l’initiative du maire socialiste de Périgueux Michel Moyrand et cosigné par les maires PS de Montpellier Hélène Mandroux et de Metz Dominique Gros, ainsi que par le maire UMP de Sète François Commeinhes et le président socialiste du conseil général de l’Ariège Augustin Bonrepaux.
Selon eux, l’article « s’inscrit dans une fausse démarche de « classement » des villes sans aucune base scientifique et statistique ». Les élus, qui dénoncent des « jugements à l’emporte-pièce » et des « formulations qui se veulent choc et qui ne sont que pure démagogie », pointent également des affirmations « erronées », telle l’absence de contrôle des fonctionnaires durant les arrêts maladie.
« C’est bien sûr totalement mensonger, puisque ces vérifications existent », écrivent-ils, reprochant à l’article de ne pas évoquer « les efforts accomplis par les collectivités, tant en matière de management que de ressources humaines ».

« Nous ne sommes pas dupes : cet article est dans l’air du temps (très anti-fonctionnaires, considérés (…) comme de véritables nuisibles) », regrettent les élus qui déplorent que les collectivités locales soient « accusées de tous les maux et de toutes les turpitudes ».

Cet article est en relation avec le dossier

Notes

Note 01 Les journées d’absence pour maladie, longue maladie, accident du travail, maladie professionnelle, maternité, paternité et adoption sont décomptées en jours calendaires ; les autres motifs sont eux décomptés en jours ouvrés Retour au texte

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Commentaires

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schweitzer

12/02/2011 12h44

comme toujours dans une collectivité une minorité de va en maladie répercute ses souhaits sur l’ensemble des collègues. Ce qui m’étonne à moitié, c’est de voire le peu de jours en maladie des personnels des SDIS avec le métier à risques qu’ils gérent. Sans doute par le sytème de jours de travail aussi…des régions et des formes de services.

carotte75

12/02/2011 01h11

Même 22 jours par an et par agent cela me parait énorme cela fait un mois… même si dans ces compte il y a des congés de longues maladie, accident par travail. Ils serait intéressant d’avoir la moyenne pour les emplois administratifs hors longue maladie…et voir la proportion d’agents qui posent des arrêts… Tout le monde sait très bien que tous ne sont pas justifiés…alors que d’autres vont travailler même malade.. ce qui en soit n’est pas une solution ! car l’état de santé s’aggrave etc..

en passant

12/02/2011 03h05

Ce qui est intéressant dans votre tableau, c’est la différence, quasiment de 1 à 3 dans toutes les tranches de collectivités, entre les titulaires et les non-titulaires ! En fait, tout le monde se trompe, ce sont les contractuels qui ont la vie facile…

bowman

13/02/2011 09h29

Il serait certainement intéressant d’avoir les mêmes données pour les fonctionnaires ou assimilés des entreprises telles que France télécom, La Poste, EDF, SNCF, Impôts et des autres ministères de façon à établir un réel comparatif…

paro

13/02/2011 10h01

Ce qui est intéressant, c’est de comparer par rapport à l’ensemble des français actifs, entre salarié du privé et fonctionnaire.
On doit être proche, ou alors une typologie de salarié fait augmenter la moyenne. Ce qui m’étonne c’est la différence entre non titulaire et titulaire. Est ce que cela veut dire que le statut de fonctionnaire provoque plus de maladie !!! Vite arrêtons le statut pour stopper la progression de la maladie.

Virginie Fauvel

15/02/2011 02h22

« Ce qui m’étonne c’est la différence entre non titulaire et titulaire. Est ce que cela veut dire que le statut de fonctionnaire provoque plus de maladie !!! Vite arrêtons le statut pour stopper la progression de la maladie. »
Pour répondre à votre question, j’ai lu au cours de mon enquête des éléments de réponse dans la synthèse des bilans sociaux 2007 du CNFPT et que je vous invite à lire (voir le bloc référence, à droite de l’article).
Cette synthèse établit que la différence ( 20,9 journées d’absence par agent titulaire contre 9 pour les non titulaires en 2007) peut s’expliquer en partie par une pénibilité du travail plus élevée […], combinée au fait que le nombre et les durées moyennes d’absence augmentent avec l’âge. En effet, les agents de catégorie C représentent 78%des titulaires contre 70% des non-titulaires.
Les agents titulaires sont âgés en moyenne de 43 ans et 6 mois
Les non-titulaires : 38 ans et 10 mois.
Enfin, les agents de plus 50 ans représentent 30% des titulaires. Le pourcentage tombe à 23% pour les non-titulaires.

Donc vous voyez bien que le phénomène est toujours plus complexe qu’il n’y parait et que ce n’est pas le statut qui provoque la maladie !
Espérant vous avoir éclairée sur cette question.

Virginie FAUVEL, journaliste.

François

14/02/2011 09h25

Malheureusement, les chiffres d’absentéisme peuvent correspondre à la réalité. Dans ma collectivité, comprise entre 50 000 et 100 000 habitants, l’absentéisme 2009 a été de 19,36 jours calendaires d’absence (soit 365 pour un agent en longue maladie absent toute une année) en moyenne par agent, toutes catégories d’absence confondues (maladie ordinaire, longue maladie, grave maladie, maladie de longue durée, accidents de service, maternité, paternité, autorisations spéciales d’absence. Et en 2010 nous sommes passés à 21,82 jours d’absence en moyenne par agent, tous statuts confondus !
Il est clair que la maladie ordinaire ne représente pas 50% du total. La maternité représente 12 %. Il faut avoir ces chiffres en tête pour se dire que cela représente beaucoup de temps mis bout à bout…

breuiller

14/02/2011 03h32

bien sur que l article est a l’unisson des attaques contre la fonction publique! Croyez vous au hasard? demandez à Christian Jacob, etc, ce qu’ils en pensent
cet article est une vraie « salade a tout » je jette du vrac, plutôt que de la raison, ca fait du volume, ca déclenche des réactions quine passent pas par le système nerveux central (le cerveau) et ca surfe sur le ressenti, tout en donnant l impression de rationalité avec des chiffres dans tous les sens
il suffisait de lire le titre
ce n’est pas : pourquoi les fonctionnaire coutent ce prix ?
ce n était pas pourquoi les fonctionnaires coutent ils cher ?
ce n’était pas « pourquoi les fonctionnaires nous coutent ils cher »
c’était « pourquoi les fonctionnaires nous coutent ils de plus en plus cher »
et capital? pourquoi coute t il cher?
parce qu’en regard de la qualité produite , ses journalistes sont sans doute trop payés!
ou pas assez, c’est selon; car mieux payés , ils pourraient être encore meilleurs dans leur campagnes de dénigrement

quezac62

15/02/2011 05h42

la fonction publique c’est rock’n fidèle gastro…à chier guévara!!!

bedin

19/05/2011 07h35

Comparer ces chiffres à une entreprise privée dans laquelle les femmes seraient majoritaires…puisque les congés mater sont comptabilisés, je pense qu’on ne serait pas loin devant ! En tout cas, pour ma part, je n’abuse pas des arrêts maladie, mais en ce qui concerne les congés mater, patho, et allaitement, je suis convaincue que le privé devrait s’alligner sur nos facilités car 1)c légal et 2)les services continuent à tourner et 3) les petits bébés fpt se portent bien!

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