Quel a été le point de départ de ce travail de prospective que vous avez lancé ?
A l’origine de cette réflexion, il y a le constat d’un essoufflement du financement traditionnel de la production urbaine. Parallèlement, la ville est progressivement saisie par le numérique, de façon à la fois subie (« ubérisation » de la ville) et voulue (« smart city »). Ce mouvement s’accompagne d’une complexification des modèles d’affaire des opérateurs économiques.
Quelles nouvelles donnes induisent la transformation de ces services ?
Nous en avons identifié sept, parmi lesquelles l’émergence de la multitude : le fait que des milliers de consommateurs, désormais, contribuent à la production du service (alimentation en données d’un système d’information voyageur, production d’énergie sur le toit de son logement, etc.). Demain, on pourrait imaginer, en matière de tri sélectif et de compostage des déchets à la source, qu’une partie de la mission confiée à l’opérateur de collecte soit partagée avec les usagers.
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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