Onze ans après sa publication, le « décret plages » du 26 mai 2006 continue de troubler la quiétude du littoral français. Ce texte devait clarifier la situation des concessions de plage, ces établissements privés de restauration ou de services posés sur le sable des stations balnéaires. Au fil des ans, élus et exploitants avaient composé avec des règles à géométrie variable, comptant sur une remise en question souvent promise du décret, dont la mise en œuvre était repoussée.
Mais le renouvellement des marchés que les communes doivent passer pour autoriser les établissements à exploiter le domaine public signe la fin de la fête. « Nous souhaitons un aménagement du décret qui préserverait l’activité des plagistes sans dénaturer la loi littoral, assure Thierry Grégoire, le président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).
Or, le décret de 2006 applique à l’aveugle un taux fixe d’occupation des plages et limite l’exploitation des établissements à une durée souvent trop courte ». L’Umih regrette que les spécificités des façades atlantique et méditerranéenne, comme le climat, ne soient pas pris en compte. L’association établit actuellement une cartographie du littoral français, dont l’ambition est de « pointer les problèmes, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse ».
Des assouplissements, pas des entorses
L’Anel, l’association nationale des élus du littoral, ne demande pas autre chose.  ...
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