Le déontologue : une institution-alibi ? La question est posée par Patrick Wachsmann, professeur de droit public qui exerce cette fonction à Strasbourg depuis deux ans, dans son rapport d’activité 2016 rendu public le 15 mars. Une interrogation légitime au regard du nombre modeste, mais « sans être négligeable », de conseils et de demandes qui lui ont été adressés l’année dernière par les citoyens et les élus municipaux. « Des chiffres particulièrement faibles » qui ne manquent pas d’inquiéter celui qui est en particulier chargé d’éclairer ces derniers sur les éventuels risques de conflits d’intérêts et sur les mesures à prendre pour y faire face.
Le premier déontologue municipal installé à Strasbourg
Au-delà de ce constat, le déontologue relève toutefois « la qualité de l’écoute » qu’il a rencontrée auprès du maire, Roland Ries, et de certains élus. « C’est dans celle-ci que l’on peut puiser des raisons d’espérer que l’institution n’est pas inutile et qu’elle permet effectivement d’avancer dans la lutte contre les conflits d’intérêts, qu’ils soient actuels ou futurs, et, plus largement, dans l’affirmation de comportements publics exemplaires de la part des élus municipaux ...
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