Bien que le mandat Ă©lectoral ne constitue pas une activitĂ© professionnelle, les Ă©lus locaux peuvent se constituer, en cette qualitĂ©, des droits Ă pension. Tous les Ă©lus qui perçoivent une indemnitĂ© de fonction sont affiliĂ©s au rĂ©gime complĂ©mentaire de retraite instituĂ© au profit des agents non titulaires des collectivitĂ©s publiques (Ircantec). La rĂ©glementation ne permet pas Ă un affiliĂ© de faire valoir son droit Ă perception d’une pension de retraite et d’y cotiser dans le mĂŞme temps.
Une instruction interministĂ©rielle du 8 juillet 1996 prĂ©cise que, pour l’application de ce principe, les mandats Ă©lectifs dĂ©tenus au sein d’un conseil municipal, gĂ©nĂ©ral, rĂ©gional et de l’organe dĂ©libĂ©rant d’un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) constituent quatre catĂ©gories de mandat du point de vue de l’affiliation Ă l’Ircantec.
Une cinquième catĂ©gorie de mandat est constituĂ©e, depuis la loi de modernisation de la sĂ©curitĂ© civile du 13 aoĂ»t 2004, par ceux dĂ©tenus par les prĂ©sidents et vice-prĂ©sidents de conseils d’administration des services dĂ©partementaux d’incendie et de secours (Sdis).
L’instruction interministĂ©rielle prĂ©voit que les prĂ©sidents et les vice-prĂ©sidents des centres de gestion sont rattachĂ©s Ă la catĂ©gorie des Ă©lus des EPCI. Aussi, il n’est pas possible pour un Ă©lu de cumuler une retraite au titre d’un mandat Ă©lectif exercĂ© au sein d’un EPCI et une indemnitĂ© de fonction pour un mandat de prĂ©sident ou vice-prĂ©sident de centre de gestion.








