« L’intercommunalité comme la démocratie sont des affaires trop sérieuses pour être laissées aux seuls élus. » Tel est le credo de David Guéranger, coauteur en 2011, de l’ouvrage au titre éloquent « La politique confisquée » (1).
« Le bureau communautaire, formé de conseillers élus au second degré, est à l’abri du contrôle des conseils municipaux. Il repose sur le droit de veto des maires présents. L’intercommunalité, c’est le consensus de la buvette de l’Assemblée nationale, sans le théâtre de l’hémicycle », développait le polististe lors d’un congrès de l’Association des administrateurs territoriaux de France en juin 2012 à Rennes.
Après s’être surtout penché sur les élus, le chercheur au Laboratoire techniques, territoires et sociétés de l’université Paris est – Marne-la-Vallée passe les cadres communautaires à la loupe dans une étude pour le compte de l’Association des directeurs généraux des communautés de France. Une enquête intitulée « Le DGS de communauté ...
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