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Fonction publique

RĂ©forme territoriale : quand l’inquiĂ©tude fait place Ă  la grogne chez les agents

Publié le 13/05/2016 • Par Emilie Denètre • dans : France

Manifestation parisienne des fonctionnaires territoriaux
G. Garvanèse
Depuis plusieurs mois déjà, les agents territoriaux s'inquiètent quant au sort qui leur sera réservé dans les nouvelles régions fusionnées. Indemnités, déplacements, restructuration des services : les points de crispation sont légion...comme l'a écrit La Gazette à plusieurs reprises. Mais aujourd'hui, le malaise prend de l'ampleur. C'est le cas en Languedoc-Roussillon–Midi-Pyrénées.

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En Languedoc-Roussillon– Midi-PyrĂ©nĂ©es, la première charge est venue est de la CGT-rĂ©gion. En fĂ©vrier dernier, le syndicat publiait en effet un communiquĂ© pointant toutes les incohĂ©rences et zones d’ombre constatĂ©es dans le projet de fusion des deux rĂ©gions, qualifiĂ© ici « d’usine Ă  gaz. La CGT dĂ©taillait : « La nouvelle organisation ne fait que superposer les deux directions gĂ©nĂ©rales des rĂ©gions fusionnĂ©es. Elle ne permet pas de clarifier et de rĂ©partir les compĂ©tences entre Toulouse et Montpellier et fait perdurer une sorte de double autoritĂ©. »

La seconde semonce est arrivĂ©e quant Ă  elle ces derniers jours…de la part d’un syndicat pourtant considĂ©rĂ© comme plus mesurĂ© : la CFDT. Preuve pour les connaisseurs du dossier, qu’en Languedoc-Roussillon-Midi-PyrĂ©nĂ©es les choses sont en train de tourner vinaigre ! Un mouvement de grogne qui risque fort de gagner les 7 grandes rĂ©gions nouvellement créées… tant les agents partagent ici et lĂ  les mĂŞmes prĂ©occupations.

13 à 15 millions de surcoût annuel

Parmi les sujets qui inquiètent, on retrouve notamment la question salariale. Certains craignent que des diffĂ©rences de traitements persistent pendant des annĂ©es dans les rĂ©gions. Car l’alignement par le haut des traitements des fonctionnaires a un coĂ»t. En aoĂ»t dernier, l’Association des rĂ©gions de France le chiffrait entre 13 et 15 millions d’euros par an, dans le cas d’un grand ensemble rassemblant trois anciennes rĂ©gions.

Autre point rĂ©current de crispation chez les agents : la question de la mobilitĂ©. « Nous organiserons le changement dans un souci de dialogue constant et d’action progressive. L’engagement pris de n’effectuer aucune mobilitĂ© gĂ©ographique contrainte sera tenu, comme celui de construire un Ă©quilibre des directions, Ă  la lumière de ce qui prĂ©vaut au niveau des services de l’Etat », lançait Marie-Guite Dufay prĂ©sidente (PS) de la rĂ©gion Bourgogne – Franche-ComtĂ© Ă  ses agents, lors de son discours d’investiture en janvier dernier. Une attention plutĂ´t rare, puisque sur les 7 nouveaux prĂ©sidents de super rĂ©gions investis en janvier, seuls deux ont effectivement Ă©voquĂ© le devenir des personnels.

Mobilité forcée ou cachée ?

La mobilitĂ©, potentiellement forcĂ©e, est pourtant au coeur des prĂ©occupations en Languedoc-Roussillon– Midi-PyrĂ©nĂ©es. La CFDT Ă©crit: « La prĂ©sidente s’est engagĂ©e Ă  ne pas prescrire de mobilitĂ©s gĂ©ographiques, mais la frontière entre le forcĂ© et le fortement suggĂ©rĂ© est tĂ©nue…De plus, les nombreux dĂ©placements des agents subissent depuis janvier, peuvent s’apparenter Ă  de la « mobilitĂ© forcĂ©e ». Ils gĂ©nèrent du stress, de l’anxiĂ©tĂ©, de la fatigue et ont des rĂ©percussions sur la vie familiale et personnelle ».

Et puis, il y a aussi la question du non-remplacement des agents cadres partant Ă  la retraite. Ainsi, en aoĂ»t dernier, François Bouchard, directeur gĂ©nĂ©ral des services du conseil rĂ©gional d’Alsace tĂ©moignait dans La Gazette : « Tous les directeurs qui partent, notamment en retraite, ne sont plus remplacĂ©s jusqu’à ce que la fusion soit effective. Ainsi, le directeur des systèmes d’information a pris sa retraite, mais j’ai renoncĂ© Ă  lancer un recrutement. Pour l’instant, c’est le DSI de la Lorraine qui pilote nos projets ». Des dĂ©parts Ă  la retraite non-remplacĂ©s qui posent Ă©videmment des problèmes d’encadrement, mais qui sous-tendent Ă©galement la question plus large de la restructuration des services dans les super rĂ©gions et la baisse programmĂ©e des effectifs.

Car la fusion doit amener des Ă©conomies, martèlent les prĂ©sidents de rĂ©gion. A l’image de  Xavier Bertrand, Ă©lu (LR) du Nord – Pas-de-Calais – Picardie qui  n’hĂ©sitait pas dont le discours Ă©tait très clair lors de sa prise de fonction : « Devant le dĂ©sengagement de l’Etat et la saignĂ©e des dotations, les agents savent que la fusion n’est pas signe de renforcement des effectifs, mais bien de diminution du nombre de personnels. Cependant, cela se fera dans le dialogue et l’intelligence des situations. RĂ©ussir la fusion est un grand enjeu politique qui relève Ă  la fois de l’amĂ©nagement du territoire, du management des ressources humaines et de la rĂ©ussite des politiques publiques ».

Et dans cette pĂ©riode de flou, les agents territoriaux ne sont pas les seuls Ă  s’angoisser, puisque les agents des services dĂ©concentrĂ©s de l’Etat partagent leurs doutes. En juin dernier, une prime d’accompagnement aux restructurations rĂ©gionales Ă©tait alors envisagĂ©e pour ces fonctionnaires pouvant atteindre 30 000 euros en cas de dĂ©mĂ©nagement Ă  plus de 300 kilomètres, doublĂ© d’un dispositif d’accompagnement des conjoints d’un montant de 6300 euros. Des montants jugĂ©s tout Ă  fait insuffisants par les syndicats.

 

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Commentaires

RĂ©forme territoriale : quand l’inquiĂ©tude fait place Ă  la grogne chez les agents

Votre e-mail ne sera pas publié

s'il le dit !

14/05/2016 03h57

Si un Ă©lu le dit « Cependant, cela se fera dans le dialogue et l’intelligence des situations » pourquoi avoir peur ????

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